Le choix d’un système de climatisation pour un bâtiment tertiaire dépend d’un nombre important de facteurs : Le nombre d’unités intérieures, la puissance à installer, les possibilités d’investissement, les prévisions d’aménagement, le confort d’usage ainsi que le coût d’utilisation. À cette complexité de base s’ajoute la nécessité impérative de concevoir des bâtiments à économie d’énergie.

Ces économies se retrouvent dans la manière de construire, entre autres, par une consolidation des capacités d’isolation du bâti. En outre, de nombreux projets tertiaires, en rénovation lourde comme en neuf, cherchent à limiter la climatisation aux zones « incontournables », comme les lieux de repas, les salles informatiques, des bureaux de direction, certaines salles de réunion, plus globalement, tous les lieux soumis à une charge thermique impossible à compenser par les systèmes de ventilation naturelle.

La complexité des projets est liée à la nécessité de concevoir des locaux suffisamment souples en matière d’aménagement. Les plateaux livrés nus sont particulièrement adaptés aux open spaces, très « tendance » ces vingt dernières années. La donne change, un retour au cloisonnement voit le jour, générant des contraintes supplémentaires pour les installations de climatisation. Elles doivent s’adapter à des situations de plus en plus complexes, et cela, sans engendrer de travaux trop lourds.

Derrière la recherche d’économies de fonctionnement, apparaît aussi une volonté d’acquérir une image « d’éco-responsabilité » de la part des occupants des lieux comme des promoteurs. La climatisation n’est pas en vogue et les différentes dispositions de la réglementation thermique ne l’avantagent pas.